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« Que ta nourriture soit ton médicament

et

 que ton médicament soit dans ta nourriture »

 

- HIPPOCRATE -

médecin et philosophe Grec (460 avant J.C)

alimentation

Des pathologies croissantes liées a l'alimentation

Les liens entre nutrition et santé sont de mieux en mieux connus. De multiples études scientifiques ont démontré le risque de développer de nombreuses maladies - cancer, maladies cardiovasculaires, obésité ou encore de diabète de type 2.

​L'alimentation est la première variable environnementale impactant notre santé.

Au cours des dernières décennies, notre alimentation et nos modes de vie ont été profondément  modifiés. Programmé pour survivre aux famines, notre organisme doit désormais faire face à la profusion : le progrès technique a en effet engendré une abondance d’aliments, dans l’ensemble moins chers et plus faciles à préparer. 

En particulier, on assiste au développement d’aliments transformés bon marché, à forte densité énergétique, très palatables, mais pauvres en micronutriments. Dans le même temps, les fruits et les légumes, qui possèdent une densité nutritionnelle élevée et sont pauvres en énergie, ont vu leur prix relatif augmenter.

Le développement de l’alimentation hors domicile, la déstructuration de la prise alimentaire ainsi que la simplification et la "déritualisation" des repas ont également contribué à l’évolution de notre alimentation.

L'alimentation est la première variable environnementale impactant notre santé. L'alimentation industrialisée qui a permis de nourrir en quantité suffisante l'Occident, a poussé ses habitants à la « surconsommation » alimentaire, en leur faisant oublier la qualité de ce qu'ils ingurgitent. On mange trop et on mange mal.

La sédentarisation de la population, survenue en parallèle, peut être expliquée par une transformation des conditions de vie liée au progrès technique : moyens de transport, réduction du travail manuel, etc...Le développement d’activités passives de loisirs (télévision, jeux vidéo, ordinateur) participe également à ce phénomène de sédentarisation.

La mise en place d’une politique nutritionnelle est donc apparue, au cours des dernières années, comme une priorité de santé publique. Il est en effet parfaitement établi que l’alimentation et l’état nutritionnel, mais aussi l’activité physique, participent de façon essentielle à l’initiation, au développement et à l’expression clinique des maladies les plus répandues dans les pays industrialisés (cancers et maladies cardiovasculaires qui représentent les premières causes de mortalité, mais aussi l’obésité, le diabète, l’ostéoporose…).

Les aliments et la nutrition seraient responsables de 60% du total des cancers chez la femme et de plus de 40% chez les hommes!

L’OMS (Organisation Mondial de Santé) estime à 22 millions, le nombre de décès imputable au cancer à l’horizon 2030 dans le monde!

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